La Musique de Kazak
LA FIBRE, deuxième disque
de Kazak, apparaît comme le reflet
des voyages de Kazak à la découverte
du pays des origines de Fred,
l’Azerbaïdjan.
On est avec eux, à « Sept dans la Lada »,
redoutant les contrôles des douaniers,
sous la protection symbolique d’une
casquette militaire prêtée par un neveu !
On fête le mariage de Mirvari
et son départ pour la France…
On parcours le pays,
à bord de cette vieille Lada,
« Jette de l’eau sur la voiture
Qui quitte la ville à toute allure », c’est pour la bonne fortune.
La transcaucasienne, longue, longue, longue qui se jette dans le ciel saigné
par les mines d’aluminium, rougeoyant sans fin…
Ces heures de route sont les nôtres, ce mariage convivial entouré de toute la famille
nous rappelle forcément quelque chose…
La Fibre résonne en chacun de nous, comme un écho familier. On voyage avec Kazak,
la musique nous transporte au plus profond de notre vécu. Elle a ce goût si familier et
poignant des chansons de notre enfance. La Fibre s’est emparée de la nostalgie d’un homme,
de l’histoire d’une famille, pour la transformer en musique. L’amitié, le plaisir de jouer et de partager, nous rapprochent d’eux et peut-être de nous-mêmes. On a envie de rire, de pleurer
et de danser et, à la fin, on se prend à penser que Kazak a réussi à nous emmener là-bas,
sur les terres de Gandja, tout en nous parlant de notre propre voyage.
Croire qu’en chacun de nous existe l’âme d’un voyageur, que Kazak est le passeur qui nous emmène sur l’autre rive.